Qui Sommes Nous ?
Mes premiers contacts avec les prairies et les animaux datent de mon enfance, quand je commence à travailler dans la petite ferme d’élevage d’un parent. Au fil du temps, j’y passe de plus en plus de temps, me passionnant pour ce secteur et pour la gestion environnementale qui en découle.
C’est donc en toute logique que je choisis les études d’ingénieur agronome. A l’issue de ce cursus plutôt complet, je me spécialise en nutrition animale et dans l’élevage d’herbivores.
Je débute ma carrière pro dans un grand groupe d’aliments et d’agrofournitures, bien connu des propriétaires équins. C’est une période riche en contacts et en apprentissages mais je ne me retrouve pas réellement dans l’approche "commerciale"... Vendre une marque, plutôt qu’une autre équivalente ne me motive pas.
Dès lors, je m’oriente vers le secteur de la R&D et du conseil agricole indépendant en travaillant pour le Centre wallon de Recherches agronomiques, puis, pour le Centre pilote pour les productions fourragères de la Région wallonne : une asbl spécialisée dans l’encadrement des agriculteurs et dans la gestion des prairies.
Cela fait donc près de 10 ans que j’évolue dans ce secteur, en coordonnant divers projets :
• Suivi de pâturage,
• Caractérisation de prairies de fauches,
• Etude d’impact de la fertilisation sur les prairies,
• Analyses de prairies à flore diversifiée,
• Projet "Myopathie atypique" (en partenariat avec l'ULg)
Le contact régulier avec le terrain me permet d’agir concrètement pour ce qui m’est cher : une production agricole durable.
Ces projets me permettent d’ailleurs de collaborer avec différents organismes de recherches ou de terrain, actifs dans le domaine environnemental, en Belgique, en France ou au Luxembourg.
Mes compétences en gestion de prairies et en productions végétales m’ont conduit à acquérir le titre d’ "expert", rôle que je tiens pour des structures publiques ou pour des firmes privées.
Passionné d’histoire (et ayant du mal à rester au repos) je consacre une partie de mon temps libre à étudier l’histoire de l’agriculture et je donne également des cours pour former les futurs agriculteurs au métier d’éleveur.
Depuis 2015, je suis également le "papa" d’une ribambelle d’équidés, hébergés sur un terrain que nous avons aménagé (haies, arbres fruitiers, abris, stabilisation, etc.) et sur lequel nous faisons aussi du foin.
C’est donc tout naturellement qu’une partie de mes activités se sont orientées vers le secteur équestre. Aujourd’hui, je suis régulièrement sollicité pour conseiller des propriétaires de chevaux.
C’est dans ce riche terreau que Cheval O’Vert prend ses racines, fort d’une solide expérience et de la volonté de venir en aide à tous ceux qui s’interrogent sur la meilleure façon de gérer leur pâturage, leurs fauches ou encore l’alimentation de leurs chevaux.
Passionnée de nature depuis l’enfance, j’ai eu la chance de grandir en lisière forestière, dans un environnement vert, entre ville et campagne...
Je découvre l’équitation à l'âge de quatre ans, dans une ferme pédagogique qui aura certainement contribuer à faire naître ma future vocation…
C’est naturellement que je me tourne vers des études où les sciences du vivant sont bien présentes. En tant que bio-ingénieure, je choisis d’explorer l’agronomie et, plus spécifiquement, l’écologie et ses liens avec l’élevage.
Mon mémoire portera sur le rôle de la prairie dans les fermes laitières et je poursuivrai l’approfondissement de cette thématique durant les premières années de mon parcours professionnel.
Côté chevaux, après plusieurs années de monte "classique" dans laquelle, je ne me reconnais pas vraiment, je découvre l’équitation éthologique et l’hippothérapie qui bouleversent totalement la vision que j’avais du monde équestre jusque-là…
C’est dans ce contexte que je rencontre ma future jument de cœur, un coup de foudre qui me tombe dessus comme une évidence. Elle sera la première d’une longue série de loulous qui traverseront ma vie et m’accompagneront un bout de chemin.
Côté boulot, le monde scientifique et académique me pèse. Trop de procédures, trop peu de contacts et trop d’avis divergents sur une vision de l’agriculture "idéale". J’ai besoin d’explorer et de mobiliser mes capacités créatives. En parallèle de la recherche scientifique, je me lance dans l’étude de l’Histoire de l’Art et dans l’accompagnement des personnes au travers du coaching…
Je me dirige alors vers un métier plus en harmonie avec la personne que je suis : l'animation socio-culturelle. Différentes missions se succèdent où je travaille avec des publics de tous âges, citoyens lambda et agriculteurs.
Je me spécialise dans les circuits-courts et l’alimentation biologique et coordonne différents projets "alternatifs" en lien avec l’habitat léger ou le zéro-pesticides, par exemple.
J’envisage systématiquement l’écologie comme une approche essentielle à tout projet et l’agronomie comme l’outil permettant d’atteindre ses objectifs.
Je déménage également, de la ville vers la campagne. Les chevaux suivent, évidemment… C’est même principalement pour eux que ce choix s’opère. Des petits nouveaux intègrent le troupeau, souvent des rescapés, aux parcours sombres et incertains, des boiteux chroniques ou des seniors qui ne peuvent plus travailler.
Si j’ai choisi de me lancer dans l’aventure Cheval O’Vert, c’est parce que je suis convaincue que le bien-être des chevaux commence par une vie au grand air et une alimentation adaptée.
Aujourd’hui, j’ai la possibilité d’aider les propriétaires et les cavaliers à se former à la gestion des prairies et à la nutrition équine… Avec, en ligne de mire, l’idée de contribuer au développement de modes d’hébergement plus respectueux de l’animal et de ses besoins.
Parce que, en tant que propriétaire (depuis plus de quinze ans, déjà), j’ai connu les difficultés auxquelles vous êtes peut-être confrontés à l’heure actuelle ...