
Ces derniers jours ont été aussi éprouvants qu’éclairants...
Je tiens à remercier du fond du cœur toutes les personnes qui nous ont adressé leur soutien. Et j’invite aussi, sincèrement, celles et ceux qui estiment que nous aurions commis des erreurs à venir en parler directement, avec respect : c’est toujours plus sain que les silences ou les malentendus durables.
Dans un souci de transparence, je souhaite aujourd’hui faire la lumière sur certains griefs qui semblent s’être cristallisés à notre encontre au fil des années.
Je comprends parfaitement que ce genre de prise de parole puisse mettre mal à l’aise, et je m’efforce de la rendre aussi respectueuse que possible. Mais ce que nous vivons actuellement affecte profondément notre entreprise… et notre santé. Or, les contenus que nous produisons, qu’ils soient gratuits ou non, ne sont pas dissociables des personnes qui les portent. Et la pérennité de nos services y est également liée.
Cette prise de parole n’est ni un règlement de compte, ni un appel à la pitié. Elle vise à briser un cycle de silence, restaurer les faits, et défendre notre intégrité ; sans chercher à nuire à qui que ce soit.
Au fil de nos échanges, j’ai compris que d’autres vivent des situations similaires. C’est aussi pour cela que je témoigne aujourd’hui. Et si vous êtes vous-même confronté·e à des violences (verbales, morales, numériques) ou pressions ou à un simple ressenti, ou à un malaise,... N’hésitez pas à chercher de l’écoute et du soutien. Ce message vous est aussi adressé.
Ce prochain texte (long !) est le fruit d’une restitution chronologique des faits, rédigée avec le plus de justesse possible, même si beaucoup de ces choses se sont passées il y a plusieurs années ...
Il me sert également de base de travail, dans l’hypothèse où une procédure devrait être envisagée. J’espère toutefois sincèrement qu’un apaisement est encore possible, notamment via le retrait des contenus problématiques et par une discussion franche. Il s'agit donc d'une dernière main tendue, espérant qu'elle sera plus efficace que les dernières tentatives...
Première partie : Origine du conflit
Le 2 décembre 2021, j’achète un ouvrage autoédité sur les plantes toxiques, suite à une recommandation. Je l’avais rapidement eu en main et j’aurais pu simplement l’emprunter et le photocopier, mais j’ai choisi d’encourager cette initiative par un achat dans le but d'enrichir ma bibliothèque déjà vaste sur le sujet. Dans la foulée, désireuse de mieux connaître l’auteure (que je ne connaissais alors que très peu), je m’inscris à un webinaire gratuit, portant sur la gestion d’un troupeau d’équidés aux besoins différents ; une conférence généraliste, sans lien direct avec la botanique.
Je précise que nous avions régulièrement des professionnels qui s'inscrivaient à nos contenus, gratuits notamment mais aussi payants. Une seule fois, on m'a posé la question de savoir si ça me posait problème ; la plupart agissant en "sous-marin" ... Nous avons déjà eu des personnes qui ont suivi notre formation longue (à titre privé) et se sont installées à leur compte, ensuite. Cela n'a jamais débouché sur une guerre ouverte. Tout au plus à des explications posées et privées.
Un souci de livraison survient ensuite, et nous échangeons pour résoudre le problème. Nous sommes alors le 20 février 2022, et nos échanges se font sous nos vrais noms. Je ne me suis jamais cachée. La partie équine de mes activités est un sujet qui n’a simplement pas été abordé, car cela ne me semblait pas utile : je venais acheter un livre sur un sujet spécifique en lien avec les chevaux, comme j’en ai beaucoup d’autres dans ma bibliothèque, sans pour autant avoir noué de lien personnel avec chacun de leurs auteurs. Et Cheval O'Vert existait déjà, avec sa page Facebook.
Mais, ce même jour, je découvre que je ne fais plus partie du groupe Facebook tenu par l’auteure, alors même que j’y participais de manière très ponctuelle, et jamais dans le but de "faire des clients".
NB : plusieurs années plus tôt, Arnaud s’était vu rappeler les règles du groupe après avoir proposé son aide en message privé (sans intention commerciale) ignorant que l’administratrice du groupe exerçait elle-même une activité de conseil. Je suis donc assez bouleversée par cette éviction, que j'estime injustifiée.
Je contacte l'autrice pour comprendre les raisons. Je vais jusqu’à lui proposer de lui retourner le livre si c’est la peur du "vol de contenu" qui motivait cette décision.
Elle me répond que nous aurions, selon elle, démarché des clients sur son groupe, dissimulé le lancement d’une activité visant la même clientèle, et lancé des webinaires au format trop proche du sien.
Je suis profondément blessée et choquée par cette défiance, d’autant plus qu’aucune tentative de dialogue n’a précédé cette exclusion. Pour moi, lorsqu’il y a un malentendu entre professionnels, la base, c’est d’en parler pour clarifier. D’autant que selon ma compréhension, nous n’avons ni les mêmes cibles, ni les mêmes formations, ni exactement les mêmes services. Je peux concevoir que la situation ait été inconfortable de son point de vue. En revanche, entendre parler de nous comme de personnes "malhonnêtes" ou "pas franches" m’a profondément atteinte.
Un échange a lieu sur cette base, sans réelle avancée. Le ton est resté froid.
Le 24 février à 20h, nous animons notre première conférence en ligne sur le thème des sursemis en prairie.
Je suis surprise de voir se connecter, sur Zoom, une personne portant le logo de son entreprise. Elle entre puis quitte rapidement la réunion. Je m’en étonne auprès d'elle, qui m’apporte une explication plausible, tout en reconnaissant avoir évoqué notre activité auprès d’au moins une autre personne, pour lui faire part de son agacement à notre égard.
A ce stade, il me semble que nous sommes toutes deux dans un état de tension mentale.
Il est important de rappeler qu’à ce moment-là :
Je ne suis déjà plus membre de son groupe,
Je n’ai formulé aucune critique publique de son travail et je n’ai pas encore lu en profondeur son ouvrage.
Je finis alors par me pencher sur son ouvrage, dans lequel certains éléments me dérangeaient. Je les énonce alors dans une réponse, sur un groupe privé. Honnêtement, je ne me rappelle plus de quel groupe il s’agissait, ni si l’échange est encore visible. J’exprime un avis personnel, à titre privé (pas au nom de Cheval O’Vert), en relevant ce que je perçois comme des forces et des limites.
Si mon propos a pu paraître abrupt, j’en suis désolée. Mais il relève de considérations scientifiques, appuyées sur des faits. Et n'était en rien une tentative pour rediriger des clients puisque je rédigeais en mon nom propre et ne vendais aucun article similaire. Il est évident pour moi que si je n'avais pas ressenti que le dialogue était rompu et si je n'avais pas profondément été vexée par son jugement à notre égard, j'aurais pu en parler d'abord avec elle, comme j'ai déjà pu le faire avec d'autres professionnelles sur des sujet similaires.
À noter : à ce moment-là, le livre en question n’est d'ailleurs plus en vente.
Je précise également que je n’ai jamais traité son autrice de "gourou". J’ai en revanche déjà exprimé des réflexions générales sur l’importance de la rigueur scientifique et du choix des mots, sans quoi certains discours peuvent glisser, involontairement, vers des dynamiques problématiques. La nuance me semble essentielle.
Elle obtient une capture d’écran de cet échange et de ma réserve émise sur son document. Par la suite, plusieurs commentaires et prises de position très critiques sont formulés à notre encontre. Je suis alors bloquée sur ses réseaux.
Nous continuons néanmoins à échanger par mail dans une tension réciproque... Je tente de lui expliquer ce qui m’a posé question, espérant un échange, même houleux, mais constructif sur le plan scientifique et qu'on puisse se comprendre. Malheureusement, nous ne trouvons ni le terrain ni le ton adéquat.
➡️ Il m’est arrivé, je l'admets, un jour, après de nombreuses sollicitations inconfortables sur notre page et alors que je lui avait explicitement demandé d'arrêter, de répondre un commentaire, très excédée, sur son travail. J’ai retiré ce propos très rapidement après l'avoir émis, regrettant sa formulation, car j’ai pris conscience qu’il pouvait être lui être préjudiciable et nuire à l’apaisement. Cependant, elle avait pris le soin immédiat de réaliser une capture d’écran dont elle se sert aujourd'hui pour justifier son propos contre nous. Cette capture reprend toutefois ni le contexte global, ni l’intégralité de la discussion.
Le temps passe, nous nous croisons ponctuellement sous des publications sans nous parler, mais la tension est palpable. Arnaud, quant à lui, est impliqué dans un projet de recherche sur la myopathie atypique. Promouvoir ses travaux, ou renvoyer les gens vers ses interventions gratuites, a peut-être été perçu comme une intrusion, notamment parce qu’à ma connaissance, la personne qui nous accuse était l’une des rares à aborder publiquement ce sujet jusqu'alors.
Toutefois, rien ne m’interdit de participer à une discussion dans un espace public.
Si j’ai commenté, une fois, un de ses postes pour recommander une personne à de contacter Arnaud, c’était parce qu’elle y faisait référence à ses travaux de recherches sans le nommer, ce que j’ai trouvé injuste d'autant qu'elle savait qu'il était, lui aussi, présent sur le groupe.
Par ailleurs, la personne à qui cette réponse était destinée avait déjà fait la démarche pour réserver une visite de la part d'Arnaud... Qui, je le rappelle, fournissait des services gratuits dans le cadre d'un projet subsidié par l'état...
Cette même personne fera même une remarque encourageant notre prise de parole. Néanmoins, encore une fois, les retours de l'intéressée ont évoqué des éléments non fondés et largement discutables, critiquant ouvertement notre éthique de travail.

Arnaud avait également, une fois plusieurs mois auparavant, répondu sous un des post de l'intéressée sur ce groupe pour proposer aux personnes désireuses d'avoir plus d'information de venir le trouver... Car elle mentionnait, cette fois aussi, le résultats de ses essais sans le mentionner. Le propos était purement technique, sans aucun intérêt financier. Son objectif était (et reste) de contribuer à la protection des chevaux, d’apporter un appui objectif aux propriétaires, et de faire progresser la connaissance scientifique.
Il est donc regrettable que certaines interprétations aient ramené ce travail à des considérations mercantiles qui ne correspondent ni à nos intentions, ni à la réalité. ...
>> Lors de cet échange public, l'intéressée a multiplié les remarques insinuant que les commentaires d'Arnaud sur ses travaux de recherche seraient utilisés de manière impropre pour promouvoir une activité privée.
Malgré des explications claires et transparentes, elle a maintenu un questionnement insistant sur des éléments administratifs internes, créant un climat de suspicion infondé.
Cet échange était pourtant hors sujet par rapport au thème initial : la prévention d'une pathologie équine grave.
Par la suite, les échanges indirects deviennent tendus sur les réseaux. Certains propos, de part et d’autre, sont vifs. Il me semble important de le reconnaître : les tensions sont mutuelles.
Un grand nombre de ces messages seront d’ailleurs supprimés, soit par nous (leurs autrices), soit par les modérateurs des groupes concernés.
➡️ En octobre 2022, soit moins de six mois après le début de ces "hostilités publiques", je reçois une lettre d’un avocat.
Cette lettre ne constitue aucunement une preuve que nous avons commis une quelconque faute. Elle contient par ailleurs plusieurs affirmations avec lesquelles nous sommes en désaccord.
A la lecture des formulations qu'elle contient, nous la percevons comme une tentative implicite de nous dissuader de poursuivre certaines de nos activités. Si telle n’était pas l’intention, cela mériterait clarification. Mais le ton et les termes employés nous ont semblé aller bien au-delà d’une simple mise au point.
➡️ Cela dit, je prends alors conscience que si la situation ne s’apaise pas, cela pourrait mal finir pour nous deux. C’est à ce moment que je prends sur moi la décision de progressivement me retirer des espaces où elle est active, pour éviter tout nouvel affrontement.
À noter : bien que nous ayons mutuellement bloqué nos comptes, elle continue à réagir ou à répondre à certains de nos posts. Ce qui laisse penser qu’elle a accès à nos contenus, tout en nous reprochant de faire de même.
➡️ Fin 2022, Alors qu'elle souhaite lancer une nouvelle édition son ouvrage, elle se tourne dans un premier temps, vers d'autres professionnels pour relecture. À cette occasion, Arnaud est brièvement sollicité, non pour une relecture, mais pour donner un avis scientifique général, en tant que professionnel actif sur ces thématiques. Le projet n’a finalement pas abouti. Il est possible que notre implication dans ce cadre ait pu être perçue de manière défavorable, bien qu’elle ait consisté en un avis nuancé, fondé sur des éléments précis, sans aucune volonté de nuisance, et que cet avis ait été partagé par d’autres spécialistes du domaine.
Deuxième partie : Évolution du conflit
Moins d’interactions directes, mais des publications publiques problématiques de sa part
Nous ne nous croisons pratiquement plus sur les réseaux, et nos échanges par mail ont cessé. Je pense alors que le calme va revenir, et je choisis de rester résolument positive.
➡️ Elle laisse entendre que nous aurions critiqué d'autres professionnels, d'une manière laissant croire à des attaques récurrentes, généralisées et malveillantes, ce qui ne correspond pas du tout à la réalité.
>> Comme beaucoup, il a pu nous arriver de répondre à des questions dans des groupes ou de commenter certaines publications. Ces interventions ponctuelles, visaient à nourrir le débat ou à apporter un complément d’information. Nous sommes toujours restés ouverts au débat contradictoire, à condition qu’il reste respectueux.
De notre côté, nous avions toujours pris soin de ne pas citer d'autres professionnels sur nos supports officiels à des fins polémiques. Ce n’est pas une pratique que nous jugeons constructive. Il semble que ce positionnement ne soit pas partagé par tous, puisque nous sommes régulièrement visés, nous, mais également d'autres pros...
Il convient également de noter que cette personne, de son côté, contribue également à alimenter un climat tendu en mettant en doute publiquement nos compétences, notre intégrité ou encore notre positionnement écologique. Le ton employé est souvent dur, péjoratif, voire agressif.
Par ailleurs, nous avons été informés plusieurs fois du fait que, sur son groupe privé (de plusieurs milliers de membres), elle tient des propos nous décrivant comme malhonnêtes et malintentionnés. Ces propos sont lus par des clients dont l'une nous a exprimé ses doutes à la suite de ces lectures. Je l’ai donc recontactée pour lui rappeler certains éléments légaux essentiels. Elle a toutefois refusé d’en tenir compte.
➡️ A plusieurs reprises, elle empêche ses membres de nous recommander, justifiant cela en mettant en cause notre honnêteté mais également la qualité de notre travail : nous donnerions des conseils "problématiques" ou encore "mettrions en dangers des équidés" …
Et que nous aurions attaqué violemment d'autres professionnels et leur travail pour nous mettre en avant dans une dynamique de concurrence déloyales ...
Ce sont des accusations graves, non fondées, et lues par plusieurs milliers de personnes.
Je rappelle à ce stade, que nous travaillons, depuis des années, avec diverses équipes de chercheurs et de vétérinaires, notamment avec l'Université de Liège, et avons leur confiance pour notre professionnalisme.
Nous notons qu’elle a également, à de multiples reprises, porté des accusations similaires dans la sphère publique.
➡️ A plusieurs reprises encore, notamment en juillet 2023, sur son groupe, elle a émis des critiques sur notre manière de faire et notre contenu.
Notamment en lien avec la TOXICITE DU LISERON duquel elle a écrit que nous nous en servions pour "faire le buzz", "chercher à faire peur" et "vendre notre formation"…
Nous tenons simplement à souligner que, bien qu’elle n’apparaisse pas dans la première édition de son ouvrage, cette plante figure désormais dans la seconde édition, avec une approche et des messages relativement proches des nôtres.

Je note qu'à ce moment, nous ne nous croisons pourtant plus du tout sur les réseaux. Mon souhait étant de simplement tourner la page ...
Je lui envoie encore un mail pour lui demander de cesser. Ce qu'elle refuse, niant avoir critiqué ou mis en doute nos compétences.
Dans nos échanges par mail, je demande alors de ne plus évoquer notre activité lors de ses formations, conférences ou stages. Elle s'en est refusée, s’étonnant juste que je puisse être au courant de ce qui s’y dit. J’ai rappelé qu’il existe aujourd’hui des moyens classiques comme les captures d’écran ou les enregistrements, que tout le monde peut utiliser, y compris des personnes qui participeraient à ces événements. Il ne s’agissait en aucun cas d’une affirmation selon laquelle nous aurions eu recours à ces pratiques, c’est une nuance importante.
En septembre 2023, nous intervenons pour la première fois au Normandy Horse Meet Up, où l’on nous confie un atelier sur la biodiversité, et où nous proposons plusieurs conférences.
➡️ Le même mois, un post est publié sur sa page publique au sujet de la "concurrence déloyale" dont elle et d’autres professionnelles se diraient victimes. Ce post ne nous nomme pas, mais contient suffisamment d’éléments pour que plusieurs personnes nous identifient clairement, ce qui nous a été confirmé.
Les accusations formulées sont graves et infondées.
Nous avons cherché à établir un dialogue avec les personnes concernées, tant pour lever tout malentendu que pour comprendre précisément ce qui nous était reproché. Ces échanges nous ont systématiquement été refusés, ne nous permettant ni de nous expliquer, ni de nous défendre, ni même d’éclaircir les faits évoqués.
Parmi les éléments cités, il nous est, par exemple, reproché d’avoir tenté d’obtenir frauduleusement le syllabus d’un autre professionnel à des fins douteuses. C’est inexact. Il me semble primordial de mentionner que j’avais accès au groupe d’étudiants où ces documents ont été partagés (lien de type WeTransfer), et je n’ai jamais téléchargé ces fichiers, bien que j’en aie eu la possibilité.
Un autre exemple est que nous sommes nous accusées d'également d’avoir menti sur certaines collaborations pour en tirer un avantage. Cela est aussi totalement faux. J'ai à de nombreuse reprise demandé des preuves (que je sais inexistantes). J'ai donc imaginé qu'il devait y avoir un malentendu, et proposer une discussion. Sans réponse ...
Nous ne détaillons pas ici tous les éléments relatifs à ce post afin de ne pas alourdir cet article, mais nous nous tenons à la disposition des lecteurs pour fournir de plus amples informations.
À la suite de cette publication, très choquante pour nous, j’ai contacté deux personnes :
l’une avec qui j’étais déjà en lien, pour exprimer certaines réserves dans un esprit de dialogue et de protection de notre réputation,
l’autre pour demander le retrait du post (partagé dans un groupe), car je le considérais comme potentiellement diffamatoire et préjudiciable à notre activité.
Il ne s’agissait pas d’attaquer ou de dénigrer qui que ce soit, uniquement de nous protéger en expliquant notre point de vue, puisque le dialogue semble impossible et que ces propos, répétés, représentent un risque réel pour notre entreprise.
C'est également dans ce contexte et dans ces échanges de mails que, excédée par son refus de revoir sa copie et de cesser d'écrire sur notre dos avec ces incriminations violentes, je lui écris qu'elle ne sera jamais scientifique ... Dans la mesure où elle nous accuse de choses graves sans s'appuyer sur des faits concrets ou des preuves tangibles et irréfutables ... Pour nous, une personne réellement scientifique vérifie ses sources et fait la part des choses entre l'émotionnel (et l'interprétation personnelle) et les faits.
Début 2024, dans le cadre d’un échange avec une cliente (également élève chez elle) je lui ai confié mes craintes quant à l’éventualité de propos infondés à notre sujet lors de certaines formations. Mon intention était de l’inviter à garder un regard critique et un recul constructif. Peut-être cela a-t-il pu paraître maladroit, mais je tiens à réaffirmer que cette démarche n’avait rien de malveillant, seulement une visée préventive dans un contexte déjà tendu.
Troisième partie : Dernières tentatives d’apaisement
Févier 2024, je suis contactée par une nutritionniste pour faire "front commun" avec un groupe d'autres pros contre une tierce personne.
Je lui explique que ce n’est pas habituellement ma manière de travailler mais que j’aimerais sincèrement profiter de l’occasion pour sortir du non-dit, échanger et aller de l’avant. L’initiative me semblait donc constructive.
➡️ Un post collectif sort, sans que nous ayons finalement été inclus. Par contre, la tournure prise par le post apparaît comme potentiellement mal interprétable pour le grand public car elle mentionne "des professionnels" sans les nommer précisément et plusieurs personnes pensent alors que l'on parle, encore une fois, de nous ...
⚠️ Je pense intéressant de souligner que sur le post (texte) initial rédigé par la personne qui avait initié les choses, il était fait mention de "un professionnel" problématique (au singulier). Alors que sur le texte relayé par la personne concernée par ce droit de réponse et par ses collègues, elles y parlent de "professionnels" ... (Au pluriel ?)
Je saisis cette opportunité pour contacter les membres de l'initiative (a priori déjà toutes au courant des tensions existantes) et leur expliquer notre point de vue, en proposant un échange ouvert que j'estime posé malgré mon état psychologique. Malheureusement, cette tentative ne débouche sur aucun dialogue constructif : les personnes qui nous reprochent des choses choisissent de ne pas nous répondre, malgré la main tendue. Le mail que vous voyez n'a rien d'insultant, il n'est en rien de l'acharnement... mais la tentative de partir d'une proposition collective pour mettre les choses à plat, en groupe que j'espérais bienveillant et mu comme moi d'une volonté d'avancer.
➡️ Novembre 2024, je tombe sur le profil d’une professionnelle chez qui j'ai déjà suivi des stages, qui partage une vidéo dans laquelle il est clairement mentionné : "ebook sans bibliographie = bullshit".
Je suis d’autant plus choquée que nous avions, quelques mois plus tôt, publié notre e-book, sans bibliographie, dans un format volontairement vulgarisé.
Je contacte alors la personne ayant partagé la vidéo, pour lui demander davantage de nuance : une bibliographie est une valeur ajoutée essentielle, certes, mais dans certains formats pédagogiques à visée vulgarisatrice, son absence n’est pas nécessairement synonyme de mauvaise foi ou de manque de rigueur.
Je précise mon intention : clarifier, expliquer, éviter les amalgames dans un contexte déjà très particulièrement pénible pour moi.
Le contenu de ce mail semble avoir été transmis à la créatrice de ladite vidéo, qui me recontacte ensuite pour me demander de cesser de la "harceler"... Je n'ai jamais appelé au boycott, j'ai exprimer mon désaccord, et mon ras-le-bol, sur un passif émotionnel déjà extrêmement lourd. Avec l'impression de ne pas pouvoir être entendue depuis des mois.
La personne recevant le mail ne comprend pas (ne connaissant pas tout le passif existant entre nous) et lui fait part de ma demande, elle réagit aussitôt en m'écrivant pour me demander de "cesser de la harceler".
S’en suit un échange de quelques mails tendus, où l’émotionnel prend largement le pas sur la communication constructive, des deux côtés, je le reconnais. Pourtant, dans un long mail que je lui rédige, je fais un parallèle avec le rôle du scientifique : vérifier ses sources et les faits avant d’émettre une accusation me paraît un fondement incontournable (en lien avec ces récentes accusation infondées non concernant et sur lesquelles elle ne souhaitent pas discuter). Je prends également le temps de lui réexpliquer mon point de vue et ce que je n'accepte pas espérant un déclic. De son côté, elle continue à me demander de ne plus contacter ses collègues, interprétant manifestement mes démarches comme du dénigrement, là où je ne cherchais qu’à m’expliquer. Nous ne nous comprenons pas et restons campées sur nos positions.
Malgré tout je lui précise que le harcèlement, le dénigrement et la diffamation qu'elle dit subir de notre part est l'exacte miroir de ce que nous estimons subir de notre côté.
➡️ Décembre 2024, elle sort encore un article sur sa page, dans lequel elle évoque de façon très explicite un comportement manipulatoire de ma part, que plusieurs lecteurs ont interprété comme me désignant personnellement, soulevant un nouvelle vague de commentaires virulents...
Dans ce post, l'extrait d'un échange de mails entre nous est utilisé hors contexte pour parler d'une forme de "mauvaise foi" dont je ferais preuve. ⚠️ Je rappelle ici que le contenu d’un mail privé, même anonymisé, est normalement protégé par le secret des correspondances. Sa diffusion hors contexte peut soulever des questions sur le respect de cette protection..
Par ailleurs, le sens de cet échange était bien différent... Après que la personne ait nié avoir eu accès à notre e-book, elle à cependant admis en avoir discuter avec des personnes l'ayant acheté et qui auraient utilisé des termes comme "version wish du sien"... Et qu'elle en avait "beaucoup ri"... L'extrait de ce mail, largement incomplet, s'inscrivait donc dans une discussion beaucoup plus vaste, complexe et tendue pour ne pas dire houleuse, encore une fois. Cet extrait pris isolément ne saurait avoir de sens...
>> Nous avons fait le choix de proposer un e-book de vulgarisation à tout petit prix, fondé sur des sources scientifiques solides, mais sans bibliographie formelle, car il s’adresse à un public large et non spécialiste et, parce que, justement, nous souhaitions garder un prix très bas, avec un maximum d'information.
À l’inverse, un ouvrage plus coûteux, présenté comme scientifique, se doit selon moi d’apporter une bibliographie précise, structurée et rigoureuse, avec des références vérifiables et vérifiées, et issues de sources fiables.
Il ne s'agissait aucunement de nier la quantité de travail nécessaire ou l'utilité de l'un ou de l'autre document. Et certainement pas de nier la valeur d'une bibliographie. Ceux qui suivent nos formations savent d'ailleurs à quel point nous y sommes attachés.
➡️ Février 2025, sort un nouveau post sur sa page publique, dans lequel elle se place en victime. Mon nom n’y apparaît pas, mais plusieurs personnes m'identifient clairement. Dans ce post, elle utilise les termes "balancer sous le bus". Formulation particulièrement agressive, selon mon opinion ...
NB. Je fais aujourd'hui, le lien avec une rumeur selon laquelle j’aurais nié qu’elle ou ses collègues soient diplômés, ce qui est totalement faux. Je n'aurais jamais dit une telle chose, aussi fâchée que je puisse être. Si j'avais dû distinguer nos services, ça aurait toujours été sur base de critères objectifs (tels que les parcours et les diplômes mais sans négativité, et sur les formats des prestations, longueur, prix, distanciel ou présentiel). Je ne mentirais jamais contre qui que ce soit pour vendre une prestation, c'est absolument contre mes valeurs.
➡️ Ensuite, deux articles supplémentaires sont publiés en juillet 2025, juste après notre formation gratuite et alors que nous lançons les ventes de notre formation longue comme chaque année aux mêmes dates...
Cette fois, elle me (nous) nomme clairement, tout en prenant des positions extrêmement accusatrices à partir de faits isolés, sortis de leur contexte et réinterprétés. A savoir : avoir il y a plusieurs années, utiliser par deux fois mon profil professionnel (hors Cheval O'Vert) pour recommander les services gratuits d'Arnaud, et une fois, pour conseiller de manière discrète à une personne de nous contacter, sans même mentionner de service payant. Je ne nie pas que la démarche soit maladroite. Pour autant, j'estime que cette maladresse ne justifie pas cette "mise en avant".
➡️ Et le deuxième article, pour relater des faits incomplets, dans une chronologie qui me questionne, en utilisant des superlatifs que j'estime largement abusif et en nous accusant, encore, de choses que nous n'avons jamais commises ...
>> Ce faisant, l'intéressée divulgue également des pièces privées qui ne permettent cependant pas de valider son propos.
Sur la notion de prise de contact avec d'autres personnes en leur reprochant de partager ses contenus :
Durant ces trois années, j’ai également eu des échanges avec deux professionnelles que je connaissais déjà, dont l’une de manière régulière et amicale.
Je leur ai simplement demandé, avec sincérité, pourquoi elles choisissaient de partager les contenus de cette personne plutôt que les nôtres sur certaines thématiques communes. Dans un but d'amélioration de nos services et en recherche de franchise. Ce n'était ni un reproche ni un appel au boycott.
Je leur ai exprimé mon désarroi, tout en précisant que je ne souhaitais pas de prise de position de leur part. Ces échanges m’ont toujours paru respectueux et non problématiques. Chacune a partagé ses raisons et la discussion s’est arrêtée là. Il est possible que mes propos aient été mal interprétés, ou amplifiés par la suite – je ne peux que le regretter.
- La majorité des personnes qui se sont exprimées publiquement ne nous connaissent pas personnellement et n’ont jamais eu accès à notre version des faits.
- Plusieurs personnes ayant publiquement pris sa défense sont en lien professionnel ou personnel avec elle, ce qui peut naturellement influencer leurs prises de position.
- L’une de ces professionnelles a formulé à mon encontre des accusations que j'estime graves, sans accepter de discussion permettant un éclaircissement.
Concernant son entourage professionnel et les soutiens qu’elle reçoit, je tiens à apporter les précisions suivantes :